LaChronique des Bridgerton suit les amours contrariées de huit frères et sœurs aristocrates, dans le Londres de 1813. L’aînée, Daphne (Phoebe Dynevor), doit seLorsque j’ai appris qu’une série allait être conçue par Netflix sur l’une de mes séries en romance historique préférée, j’ai eu du mal à le croire. Puis, au fur et à mesure des mois qui ont passé et des différentes annonces de Julia Quinn elle-même, je ne pouvais plus que croiser les doigts pour que la série soit aussi bien que le roman. Cependant, je dois admettre que lorsque j’ai découvert le casting, j’ai eu très peur. Du coup, je me suis promis d’attendre d’avoir visionné la série pour juger quoi que ce soit. Titre original Bridgerton De Chris Van Dusen, Shonda Rhimes Première diffusion 25/12/2020 Durée 60 min environ Nombre d’épisodes 8 Genre Drame, Historique, Romance Avec Phoebe Dynevor, Rege-Jean Page, Julie Andrews, Jonathan Bailey, Luke Newton, Golda Rosheuvel, Polly Walker, Ruth Gemmell Nationalité Chaîne d’origine Netflix Synopsis Les huit enfants de la fratrie unie des Bridgerton cherchent l’amour et le bonheur dans la haute société londonienne. D’après les best-sellers de Julia Quinn. Mon avis Comme vous le savez maintenant, j’ai lu et aimé les romans bien avant de découvrir la série. Comme beaucoup, je n’ai guère attendu pour la voir. Netflix nous a fait un vrai cadeau de Noël en la diffusant le 25 décembre dernier. Voir et entendre les copines en parler… j’ai fait ma petite fille, j’ai trépigné et… je l’ai regardé en trois jours parce que j’ai un mari à la maison qui n’a pas vraiment les mêmes goûts que moi à ce niveau et que bon… c’est un peu le genre de gourmandise que je préfère voir seule dans mon coin. Alors ? Je vous sens impatient. e. s de savoir si j’ai aimé ou non. La réponse est, oui ! Oui, j’ai adoré la série malgré quelques bémols. Dans l’ensemble, l’intrigue principale, l’ambiance du roman, et ses grandes lignes ont été conservées. C’est ce qui donne son charme. Toutefois, Shonda Rhimes et Chris Van Dusen ont pris d’énormes libertés par rapport au roman. Déjà , si nous sommes bien dans un récit en costumes d’époque, une romance historique, les codes sont ceux d’aujourd’hui. Ainsi la reine de Grande-Bretagne est noire, ainsi que Simon et bien d’autres protagonistes. Nous aurons à ce sujet une explication que j’ai trouvé un peu légère. Si la reine Charlotte fait partie des personnages ajoutés, j’aurais aimé en savoir plus sur elle. À mon sens, elle aurait mérité d’être plus développée. En plus de la romance entre Simon et Daphné qui est, il est vrai, le sujet principal de l’histoire, nous avons droit à de sous intrigues qui n’existent pas dans le roman. Je pense notamment à cette cousine des Featherington venue d’un peu de nulle part, Marina Thompson, qui ajoutera un peu de sel en ayant des vues sur ce pauvre Colin Bridgerton dont Penelope est amoureuse en secret. Ou encore les amours contrariés d’Anthony le chef de la famille Bridgerton ou les découvertes de la vie par Benedict Bridgerton l’un de mes frères préférés. Sans parler des enquêtes d’Eloise qui veut démasquer l’énigmatique Lady Whistledown. Je dois dire que pour le moment, Anthony n’est pas un personnage que j’aime beaucoup. Il a un caractère que je trouve plus trouble, plus colérique que dans le roman. Dans un sens, il était inévitable, à mon avis, que les réalisateurs de la série brodent autour de Daphné et Simon, car il faut avouer que sinon, l’histoire aurait été très légère. Déjà que certains la trouvent cousue de fil blanc… Ne nous le cachons pas, dans la romance historique de Julia Quinn, cette dernière reste concentrée uniquement sur Daphné et Simon. De fait, je trouve que les réalisateurs s’en sortent plutôt bien avec de nouvelles intrigues qui viennent porter et ajouter un plus à l’histoire d’amour entre Simon et Daphné. Et parlons de nos tourtereaux justement. Si j’ai aimé les débuts de leur relation, je dois dire qu’ils m’ont un peu déçue. Après leur mariage, il y avait quelques scènes de discussions épiques et drôles aussi entre les deux que je rêvais de voir à l’écran et… j’ai été frustrée ! C’est fade et bien moins intense que dans le roman. Je sais que la scène dans laquelle Daphné abuse » de Simon n’est pas passée pour beaucoup de fans. Mais, si vous aviez eu la moitié des scènes du livre, vous auriez compris en partie pourquoi Daphné agit ainsi. Quant à la suite… Là encore, ça fait partie des moments forts du livre et là j’ai trouvé que ça retombait comme un soufflé qui aurait mal pris. Et puis, pour combler les blancs et au lieu de conversations aussi truculentes que spirituelles et drôles, toujours entre les héros, nous avons droit à une profusion de scène de sexe que j’ai passé sur avance rapide. Une ça va, deux, ça commence à faire et plus… bah, c’était trop pour moi et puis, avouons que ça ne servait à rien hormis se rincer l’œil, et encore. Concernant leur caractère, Daphné est moins dégourdie, moins entreprenante et spirituelle que dans le livre. Dans la série, en plus d’être naïve, elle se laisse pas mal portée par les évènements. Pour pimenter sa romance avec Simon on lui a même ajouté un prétendant qui à mon sens ne sert pas à grand-chose, je parle bien sûr du neveu de la reine. Pour ce qui est de Simon, si physiquement il est très différent du personnage de Julia Quinn, son caractère reste le même, ce qui est très appréciable et on ne va pas se mentir, Regé-Jean Page est le genre d’acteur plus qu’agréable à regarder à l’écran. Surtout qu’on le voit régulièrement de fesse et torse nu. Du vrai fan-service ! Si j’ai commencé la série avec quelques appréhensions, je me suis vite laissé prendre à cette réécriture de Daphné et le duc, certes différente du roman de base, mais qui finalement lui apporte un jour nouveau bien agréable. J’ai aimé les prises de risques et le culot de Shonda Rhimes à nous offrir un récit d’époque en y apposant des codes très 21e siècle jusqu’aux musiques contemporaines reprises lors des bals. Ça, c’était excellentissime à entendre. À ce propos, j’aurais aimé qu’elle aille plus loin en offrant aux spectateurs des explications plus détaillées. Néanmoins, ne nous voilons pas la face, La chronique des Bridgerton reste une romance télévisuelle en costume d’époque aussi sucrée que de la guimauve ce n’est pas les tenues des sœurs Featherington qui nous diront le contraire et très sexy. J’ai passé un excellent moment avec cette série et j’espère bien que nous aurons la suite avec les autres membres de la famille. Je suis très curieuse de découvrir Anthony sous un autre jour. Galerie d’images L'adaptation de Chris Van Dusen & Shonda Rhimes Les plus Les prises de risques avec les codes du 21e La romance entre Simon et Daphné Benedict Bridgerton mon crush de la série XD Eloise, un de mes coups de cœur de la série Les moins Il manque certains dialogues épiques et importants entre Simon et Daphné Trop de scènes de sexe qui gâchent la romance
Voyage passion, secrets Julia Quinn Audible Résumé : Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du fameux bal masqué des Bridgerton, le cadet de la famille, Benedict, en compagnie d'une ravissante inconnue vêtue d'une robe argentée. Mais à minuit, la belle s'est enfuie. Depuis, la haute société se perd en
La saison 2 de La Chronique des Bridgerton est en ligne sur Netflix. Et si elle est adaptée du roman de Julia Quinn, le scénario s’en éloigne considérablement. Les abonnés Netflix qui aiment les drames romantiques en costume d’époque ont probablement tous déjà dévoré la saison 2 de La Chronique des Bridgerton. La série de Shonda Rhimes passionné les téléspectateurs qui l’ont propulsée au sommet des contenus les plus visionnés sur la plateforme. La saison 2 de la série suit le tome 2 de la saga éponyme de Julia Quinn, Anthony. Tout comme la saison 1 de La Chronique des Bridgerton avec l’acteur Regé-Jean Page était l’adaptation de Daphné et le Duc. Attention, si vous n’avez pas encore vu la saison 2 de La Chronique des Bridgerton, ne poursuivez pas votre lecture, sous peine de vous faire généreusement spoiler. Si les scénaristes de Netflix sont restés globalement fidèles au roman, ils s’en sont tout de même éloignés en ce qui concerne l’intrigue principale de la saison. Ils ont en effet choisi de placer Anthony au cœur d’un triangle amoureux entre les deux sœurs Kate et Edwina Sharma. Sachez que ce n’est pas le cas dans le livre, même si les ouvrages La Chronique des Bridgerton contiennent beaucoup de scènes de sexe également. La vraie histoire d’Anthony, Kate et Edwina Dans la série Netflix, Anthony est littéralement tiraillé entre les deux jeunes femmes, représentant sa passion, et son sens du devoir. Et les deux sœurs partagent également des sentiments très forts pour l’aîné du clan Bridgerton. Sachez que dans le roman de Julia Quinn, les choses sont un peu plus “simples” que cela. En effet, Anthony commence bien par courtiser Edwina, désignée comme le Diamant de la saison. Mais cette cour s’arrête rapidement, contrairement à ce que met en place la saison 2 de La Chronique des Bridgerton. Dans le livre, lors du week-end à la campagne à Aubrey Hall, Anthony et Kate se font surprendre en plein rapprochement physique par la mère du vicomte et Lady Featherington. Celle-ci se fait en effet piquer par une abeille sur la poitrine, et Anthony, effrayé, tente d’aspirer le venin. Il se retrouve alors contraint de faire sa demande en mariage à Kate, pour ne pas “salir” son honneur. La suite de l’histoire suit leurs fiançailles pour le moins explosives. Par ailleurs, dans le livre, Edwina est beaucoup plus effacée, et ne nourrit aucun sentiment à l’égard d’Anthony. Un choix qui ajoute forcément beaucoup de piment et de drame à l’intrigue. Tant mieux pour les spectateurs, tant pis pour Kate et Edwina Sharma. Loïse est accro à l'actualité, aux séries télé qu'elle consomme dès qu'elle en a le temps, à la bande dessinée, au running qu'elle pratique qu'il pleuve ou qu'il neige, et …
Apriorichaque livre a une histoire indépendante, toutefois il y a tout de même le fil rouge autour de l'identité secrète de Lady Whistletown. Pour résumer :-Une belle histoire d'amour-Des personnages variés et sympas - un roman qui se lit vite; Conclusion : Après avoir adoré la série de Netflix, j'ai adoré ce premier roman de la saga
Tsilla Aumigny/ mai 1, 2022/ 0 comments La chronique des Bridgerton est une romance historique se déroulant au XIXème siècle. Si vous avez adoré les livres de Julia Quinn ou la série Netflix produite par Shonda Rhimes, vous aimerez aussi… Les Liaisons dangereuses de Pierre Choderlos de Laclos 1782 Les liaisons dangereuses nous raconte comment un duo d’aristocrates libertins, Valmont et Merteuil, pervers manipulateurs et narcissiques, réussissent à semer la zizanie au sein de la petite noblesse du XVIIIème siècle. Le Vicomte de Valmont tente de séduire la Présidente de Tourvel, fervente catholique mariée. N’y parvenant pas, il passera un pacte avec la marquise de Merteuil. Son ex-amante se servira de lui pour séduire la jeune Cécile de Volanges, dont la mère désire marier sa fille Cécile à un homme ayant humilié la marquise de Merteuil. Leur but ? Se venger de Madame de Volanges, qui a répandu des rumeurs de libertinage, freinant le vicomte dans sa conquête de la présidente de Tourvel… La récompense de Valmont s’il réussit ? Une nuit d’amour avec la marquise. Ce roman épistolaire a marqué les esprits par son intrigue qui se complexifie au fur et à mesure des lettres que s’envoient les protagonistes. Il nous offre plusieurs points de vue, lesquels permettent tour-à -tour de rire ou de compatir aux malheurs des personnages principaux. Le message final est puissant, et la morale de l’histoire, tragique, révèle toute la splendeur et la misère des relations humaines. Son auteur, Pierre Choderlos de Laclos était qui plus est un féministe convaincu, qui a su donner une voix aux femmes de son époque, et démontrer que la connaissance et l’éducation étaient le meilleur des remèdes à la manipulation. Malgré un style vieilli -par l’emploi de l’imparfait du subjonctif-, ce roman n’a pas pris une ride, et continuera d’inspirer encore longtemps. Bande-annonce du film de Stephen Frears Le film culte de Stephen Frears en 1988 a dépoussiéré cette œuvre magistrale de la littérature française, qui a probablement inspiré le personnage de Lady Whistledown et du Duc de Hastings dans La chronique des Bridgerton… Mais pas seulement ! Nombre de livres/séries contemporaines comme Gossip Girl ou Vampire Diaries lui doivent énormément. En effet, Chuck Bass et Damon Salvatore sont les descendants du vicomte de Valmont, tandis que Blair et Catherine n’ont rien à envier à la marquise de Merteuil ! Si vous adorez détester les personnages principaux d’une intrigue et les dramas historiques, alors n’hésitez plus et foncez lire ou regarder Les liaisons dangereuses ! La série de livres Rebelles tome 1, Rumeurs tome 2, Tricheuses tome 3, Vénéneuses tome 4 d’Anna Godbersen 2007 L’intrigue de cette série livresque débute dans les riches quartiers de Manhattan, en 1899, où la belle Elizabeth Holland s’apprête à épouser Henry Schoonmaker, un jeune libertin dont la famille est ruinée. Cette union sans amour déplaît à de nombreuses personnes, dont Pénélope, l’amante d’Henry, qui mettra tout en œuvre pour les faire rompre. Elizabeth pourra compter sur le soutien de sa sœur, Diana, rebelle passionnée et passionnante, mais devra aussi faire face aux coups bas de sa femme de chambre Carolina, une ambitieuse prête à tout pour intégrer la haute société… Sans compter sur les journaux à scandales qui diffusent les pires rumeurs pour diffamer chacun des personnages. Extrait – Le célèbre Henry Schoonmaker ! lui dit-elle, affrontant courageusement son regard. L’homme qui ne tient pas en place et qui brise tous les coeurs. C’est bien ce que l’on dit, n’est-ce pas ?– Pourquoi vous, les jeunes filles, aimez-vous tant les potins ? lui était assez proche de lui pour sentir son odeur. Une odeur de brillantine mêlée à celle du tabac, sans compter un léger parfum de femme, du moins à ce moment-là . Elle le regarda il avait une expression amusée.– Vous croyez tout ce qu’on raconte à mon sujet ? chuchota-t-il.– Si c’est vrai, alors vous êtes quelqu’un de très intéressant, dit-elle en souriant et en se mordant malicieusement la lèvre inférieure.– Eh bien, je nie catégoriquement. Sauf que j’aime les jolies filles, ça c’est plus ou moins vrai. Mais quel âge avez-vous donc ? Votre sortie dans le monde doit dater d’hier. Regardez-vous, personne ne vous a probablement jamais embrassée, et vous…– Si, on m’a déjà embrassée ! l’interrompit-elle, se sentit rougir, mais elle exultait trop pour s’en soucier.– Sûrement pas très bien, alors, je parie ! répondit Henry en levant les sourcils d’un air dubitatif. Si l’intrigue paraît prémâchée, vue et revue, elle se distille sa complexité dans des intrigues principales et secondaires bien écrites et bien contées. Les personnages ne sont pas des archétypes, au contraire, ils sont très profonds. Les secrets qu’ils dévoilent pimentent le récit au fur et à mesure de sa progression. Les différents protagonistes nous font vivre des aventures palpitantes qui vont bien au-delà de simples intrigues de cours et de romances. De plus, le background historique est décrit avec énormément de réalisme, malgré sa romantisation. En tournant les pages de ces romans, nous nous transportons au cœur du Manatthan de cette époque. Nous nous promenons au milieu des robes majestueuses et des colliers en diamants, dans les salles de réception où les bals sont donnés. C’est probablement la plus grande force de cette saga littéraire nous faire vivre et découvrir un siècle que nous ne vivrons jamais. Ces quatre romans sont des petits bijoux à lire, relire, et à faire découvrir. La saga des Sambre d’Ysalaire et Balac depuis 1986 Sambre raconte l’histoire d’une dynastie bourgeoise du XVIIIème à la fin du XIXème siècle, affectée par la fatalité depuis la nuit des temps. Tous les membres de cette famille s’entichent de personnes aux yeux rouge sang, une hérédité génétique maladive qui se transmet de générations en générations. Tous vivent une histoire romantique et tragique, un amour impossible qui les conduit sur des chemins sombres et dramatiques. Et l’histoire de cette romance mortifère se répète inlassablement, de générations en générations, exactement comme cette malédiction des yeux sang. Les différents cycles nous relate La guerre des Sambre qui comprend les idylles d’Augustin-Maxime et Constance, Werner et Charlotte, Hugo et Iris. Puis vient le cycle Sambre, avec Bernard et Julie, Bernard-Marie et Judith, Nelson et Judith. Chaque histoire fait référence à une œuvre ou un artiste de son temps Werner et Charlotte sont par exemple de célèbres avatars de Werther et Charlotte, personnages du roman de Goethe, Les souffrances du jeune Werther, qui a préfiguré le romantisme européen. Quant à Hugo et Iris, ils évoquent bien sûr Victor Hugo, et Juliette Drouet, sa maîtresse, une actrice restée près de cinquante ans à ses côtés. Outre les histoires qui sont aussi sublimes que funestes, ce sont les dessins et les traits de crayons stylisés des dessinateurs et des coloristes qui sont magnifiques. Deux personnages face à un miroir, avec en premier plan un appareil photo d’époque. On voit Hugo au second plan regarder Iris au premier plan Une jeune femme regarde la personne dont l’ombre est reflétée sur la gauche. Ici, deux personnages se font un câlin. En premier plan, on voit le portrait de d’Augustin-Maxime et Constance. De gauche à droite les différents personnages de La guerre des Sambre Augustin-Maxime et Constance, Hugo et Iris, ainsi avec Bernard et Julie, Bernard-Marie et Judith, Nelson et sur le site des éditions Glénat pour découvrir les œuvres d’Yslaire Chaque page transmet une histoire d’amour hors norme et hors du temps. Chaque page transporte en elle une beauté singulière, un univers noir, mais sublime et envoûtant. Toute une poésie se déroule dans les dialogues, qui sont tantôt drôles et mordants, tantôt cruels. Le tout est savamment dosé, avec des personnages qui font preuve d’une grande ambiguïté. De plus, tous les récits sont documentés sur le plan historique. Chaque vignette bénéficie d’une mise en scène déroutante, qui peuvent rappeler des tableaux, des mouvements artistiques. Tous ces récits, tous ces personnages ont une âme, et laissent une trace indélébile dans votre imaginaire. Pourtant, chaque nouvelle lecture apporte son flots de détails qu’il aurait été impossible de voir en une seule fois. Ce sont des œuvres qui peuvent se lire et se relire, tant elles regorgent de beauté à découvrir et explorer. Raisons et Sentiments de Jane Austen Si Orgueil et préjugés, célèbre roman de Jane Austen, a clairement inspiré La chronique des Bridgerton, Raisons et Sentiments n’est pas en reste ! Son autrice, Jane Austen, est une source intarissable d’inspiration pour Julia Quinn. Jane Austen est probablement l’une des plus grande romancière de son temps. Elle a su s’imposer et imposer son style, s’émanciper du poids d’une société rigide. C’est grâce à sa plume, son humour incisif et son ironie, qu’elle a pu se faire une place dans le panthéon littéraire. Toutes ses œuvres ont connu un succès qui a perduré au-delà de leur temps. Raisons et Sentiments est son tout premier roman, écrit alors qu’elle n’avait pas encore 21 ans. Adapté plusieurs fois sur les écrans, cet ouvrage ne connait pas l’écho du succès de son petit frère Orgueil et préjugés. Raison et Sentiments ou Le Coeur et la Raison ou Sense et Sensibility met en scène une famille ruinée, et plus particulièrement deux jeunes femmes Marianne et Elinor. Marianne est une artiste passionnée, désinvolte, extravertie et sentimentale. Elinor est plus réservée, responsable, introvertie et raisonnable. Elinor, 19 ans, et Marianne, 17 ans, perdent leur père, Henry Dashwood, au début du roman. Désemparée, elles doivent quitter Norland, leur luxueuse demeure, avec leur soeur Margaret et leur mère, lorsque leur demi-frère né d’un précédent mariage, héritier du domaine, les chasse sous l’influence de sa femme Fanny Ferrars. Quittant Norland, elles se réfugient à Barton Cottage, où Sir John Middleton, un de leur parent, leur a généreusement offert ses terres. Grâce à lui, elles feront la connaissance de la société du Devon le colonel Brandon, Mr Palmer, les demoiselles Steele Anne et Lucy et John Wiloughby. Alors que Marianne se pâme d’amour pour John Wiloughby, Elinor n’ose avouer ses sentiments à Edward Ferrars, l’aîné des frères de sa désagréable belle-sœur. Extrait Marianne Dashwood était venue au monde pour jouir d’un destin extraordinaire. Elle était née pour découvrir la fausseté de ses propres opinions et pour contredire par sa conduite ses maximes les plus chères. L’intrigue pourrait laisser croire que les filles vont expérimenter l’amour et vivre de merveilleuses passions. Pourtant, Raison et Sentiments évoque avant tout la peine des tous premiers chagrins d’amour. C’est un roman sensible, délicat, qui se laisse lire, et dont l’ironie est mordante dans les scènes romantiques. Elinor et Marianne entretiennent le même type de relation que Daphné et Eloïse. L’une est intellectuelle, l’autre est passionnelle. Leur relation est centrale dans ce roman et aiguille leurs décisions respectives. A mesure qu’elles grandissent, Elinor apprend à exprimer ses sentiments, tandis que Marianne s’assagit. Plus qu’une romance, Raison et Sentiments est avant tout une grande fresque familiale, débordant de vie et d’humour. On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset 1834 Alfred de Musset est connu comme étant l’un des chefs de file du romantisme français. Inspirée par sa relation tumultueuse avec George Sand, sa pièce de théâtre On ne badine pas avec l’amour retrace un amour impossible et passionnel, entre deux êtres que tout oppose. L’action se déroule dans un château, au XIXème siècle. La nièce du Baron, Camille, 18 ans, tout juste sortie du couvent, revoit pour la première fois son cousin avec qui elle a grandi Perdican, 21 ans, qui vient de terminer son doctorat. Les deux jeunes gens sont immédiatement attirés l’un par l’autre, et le Baron a pour projet de les marier. Cependant, Camille, influencée par une éducation religieuse stricte, décide de se dévouer à Dieu et se détourner de ses sentiments. Perdican, blessé dans son orgueil, tentera de la rendre jalouse. Si vous appréciez les relations conflictuelles, les relations triangulaires, les joutes verbales drôles et cinglantes, les dialogues forts en émotions… Si vous aimez que les personnages principaux se disputent et s’exaspèrent parce qu’ils s’aiment, comme Kate et Anthony dans la Chronique des Bridgerton, vous adorerez On ne badine pas avec l’amour. Extrait PERDICAN. – Adieu, Camille, retourne à ton couvent, et lorsqu’on te fera de ces récits hideux qui t’ont empoisonnée, réponds ce que je vais te dire Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » Musset, On ne badine pas avec l’amour Acte II, scène 5, 1835 Cette tirade vous dit quelque chose ? Vous l’avez peut-être entendue dans l’Etudiante de Claude Pinoteau avec Sophie Marceau et Vincent Lindon ou dans d’autres fictions ? Mais vous ne saviez pas d’où il venait ? Mais…qu’attendez-vous pour lire ce chef d’œuvre romantique ? Effi Briest de Theodore Fontane 1894 Roman allemand qui connut un succès fulgurant à son époque, Effi Briest nous relate l’histoire d’une jeune artistocrate de 17 ans mariée au baron Geert von Innstetten, de 11 ans son aîné. Ce dernier avait dans sa jeunesse courtisé sa mère, et très vite, Effi s’ennuie près de cet homme qui ne la comble nullement. Démunie et coincée dans un mariage qui ne lui convient pas, Effi finit par succomber à l’infidélité, avant de vivre d’autres tourments. Extrait Le monde est ce qu’il est ; les choses ne vont pas comme nous le voulons, mais comme les autres le veulent. Le jugement de Dieu, dont parlent certains en montant sur leurs grands chevaux, est certainement une absurdité ; laissons cela ; inversement, notre culte de l’honneur est le culte d’une idole, mais nous devons nous y soumettre, tant qu’il y a des idoles » p. 277.Effi Briest trad. de l’allemand par A. Cœuroy, J. Rovan, Paris, Gallimard, coll. L’Imaginaire », 1894 réimpr. 2001, 2007, 346 p. Cette œuvre fait partie des piliers de la littérature allemande, mais n’est que très peu connue du grand public en France. Elle a notamment influencé de nombreux poètes et auteurtrices à travers les décennies, comme Thomas Mann. Son écriture, réaliste, dessine avec pudeur et profondeur les sentiments de l’héroïne. Malgré la candeur et la puérilité du personnage principal, il est aisé de s’attacher à ces protagonistes et se reconnaître dans leurs émois. Effi Briest porte des réflexions lucides et intelligentes sur les relations humaines, tout en décrivant la rigidité d’une époque où le divorce équivalait à une mort sociale. Effi Briest est un livre à posséder absolument dans sa bibliothèque ! Cet article n’est pas sponsorisé. D’ailleurs, la plupart des œuvres proposées sont disponibles gratuitement sur internet ! Merci d’avoir lu cet article ! Nous vous invitons à rejoindre la communauté des étoilées en participant à notre groupe Facebook La Galaxie de la Pop-culture ». N’hésitez pas à nous suivre sur tous nos réseaux !
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